L’épilation laser n’est jamais perçue comme un moment de bien-être, mais plutôt comme une corvée, d’autant que la repousse est souvent émaillée de folliculine et de poils incarnés récalcitrants dont il est difficile de venir à bout.
L’épilation laser s’adresse généralement aux femmes désireuses d’en finir avec cette corvée.
Les zones concernées sont généralement le maillot et les aisselles, suivies par les demi-jambes et les avant-bras.
Des zones secondaires peuvent être également traitées voire considérablement affinées : les fesses, le ventre, les bras et la partie inférieure du dos. La nouvelle génération de laser, capable de temps d’impacts lasers extrêmement courts, est une véritable évolution mais ne résout pas 100% de la repousse paradoxale.
Bien qu’étant possible, cela nécessiterait de nombreuses séances, car il s’agit de poils qui possèdent une grande sensibilité hormonale.
Toutes les autres zones telles que la partie haute à l’extérieur des cuisses, les hanches, le visage, les joues et le cou seront traitées avec prudence, car elles présentent un risque non négligeable de stimulation hormonale. Leur destruction demande un nombre important de séances, qu’il sera difficile de quantifier à la première rencontre.
Bien entendu, il faut tenir compte des facteurs de gêne psychologique qu’induit cette pilosité difficile à traiter. Il faut être être clair sur le côté aléatoire du traitement ainsi que sa longueur. Cela génère un surcoût évident pour des patientes souvent jeunes et étudiantes.
Chez l’homme, la demande concerne essentiellement le torse, le dos et les épaules. Chez l’homme, la maturité hormonale se situe entre 35 et 40 ans. La pilosité étant hormono-dépendante, il est préférable de commencer les séances laser uniquement lorsque le mal être et les répercussions psychologiques se font sentir.