Un filler c’est un produit de remplissage, en général il s’agit d’un acide hyaluronique. De plus en plus sophistiqués et variés, ces fillers font l’objet d’avancées scientifiques incroyables ces dernières années. Il existe un grand nombre de laboratoires qui proposent des produits diversifiés et propres à chaque besoins parmi lesquels le chirurgien fait son choix de palette.
Vous trouverez dans cet article les différents acides et techniques d’injection utilisées pour les besoins les plus précis.
La médecine esthétique est une science qui permet aujourd’hui, en un geste simple, de gommer les imperfections liées au vieillissement ou aux meurtrissures de la vie. En ce sens, les acides hyaluroniques ne font pas l’apologie du “jeunisme”, bien au contraire, mais permettent d’atténuer certains effets du vieillissement : la résorption osseuse, la dégradation de l’état dentaire, ou parfois, la modification des forces musculaires, qui contribuent à donner au visage un air sévère, préoccupé, fatigué, contrarié. Les patientes sont plus à la recherche d’un effet bonne mine que d’un rajeunissement.
Les effets que les patients cherchent le plus à atténuer sont “l’air sévère” et “l’air fatigué”. Ces deux aspects sont le fait de la synergie de deux facteurs : la rétractation péri-orificielle buccale et orbitaire et d’autre part, la fonte volumétrique. La rétractation péri-orificielle induit la chute de la pointe du nez, la contraction musculaire péri buccal (le “code-barres”), et la modification de la pointe du menton qui s’affine et se rétracte. Il faudra le traiter dans le même temps thérapeutique ainsi que les zones labiales supérieure et inférieure.
Si un bon résultat passe par le traitement de toutes ces micro-zones, la demande des patientes ne concerne que deux zones : les sillons naso géniens et l’affinement de la lèvre, c’est à dire ce que la patiente “voit” avec son œil. Or, les études morphométriques montrent à quel point cela est insuffisant pour obtenir un résultat satisfaisant.
Pendant longtemps, l’utilisation des acides hyaluroniques se faisait justement sur ces zones : ce que l’on voit ! Depuis, grâce au génie biologique de quelques chercheurs on dispose de produits avec lesquels il a été possible d’aller plus loin dans la prise en charge du vieillissement facial.
Le vieillissement facial est une conjonction de plusieurs facteurs morpho psychologiques et trophiques, qui s’inscrivent dans l’histoire de la vie de la personne. Pour une prise en charge optimale des patients, il faut considérer ces éléments et s’appuyer obligatoirement sur une solide formation médicale. Les injections constituent un acte à risque très technique et minutieux, qui nécessite des connaissances anatomiques, biologiques, allergologiques.
Au-delà de la maîtrise technique du chirurgien, cet acte demande un haut degré de précision et un haut degré de précision. Un bon “feeling” avec la patiente permet de bien communiquer sur ses besoins, ses attentes, ses inquiétudes. De cela dépend la bonne prise en charge de la patiente tout au long de l’acte esthétique. L’attention portée à la patiente est décisive pour le bon déroulement et le bon résultat des injections. Un acte esthétique réussi ne doit pas être que le seul fait de la compétence.
Dans un monde esthétique qui bouge et qui contient une multitude de nouveaux produits et techniques, il est indispensable de mettre le patient au cœur de la démarche du médecin.
Les patientes craignent et refusent les cicatrices, les douleurs, l’éviction sociale post acte, les longues interventions. Elles sont demandeuses de rapidité, de diversité, de suivi et d’expertise. C’est pourquoi le chirurgien doit se tenir sans cesse informé des nouvelles techniques, avoir du recul par rapport à celles-ci et être à l’écoute de sa patientèle.
La nouveauté dans le domaines des fillers est un complexe mélange de tous ces facteurs, les demandes des patients sont plus ciblées, la proposition de soin beaucoup plus large, les produits de plus en plus performants, les prix plus abordables. On demande au médecin une écoute, une expertise avec le minimum de contrainte sociale. L’acte se veut de moins en moins douloureux, avec un résultat le plus naturel possible.
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