Outre le simple changement esthétique, perdre ses cheveux peut également avoir un impact psychologique considérable. En un sens, et pour certaines personnes, la perte des cheveux représente la perte d’une partie profonde de soi. Les cheveux représentant la jeunesse, la fougue, qu’ils soient en bataille ou soigneusement coiffés, les perdre revient à dire adieu à des facettes de soi que l’on aimerait conserver jusqu’à la toute fin.
C’est un phénomène d’autant plus grave quand l’on observe la société dans laquelle nous vivons. Un jeune atteint d’alopécie et souffrant de cela aura bien plus de mal à avoir confiance en son physique ; surtout en cet âge où les réseaux sociaux dictent de plus en plus notre manière de nous habiller, de nous exposer, et à terme, de nous comporter. La calvitie est à l’heure actuelle un marqueur universel de vieillissement. Elle peut aussi être associée à une mauvaise santé, ou de manière plus spécifique à des maladies telles que le cancer. Beaucoup d’hommes souffrant de calvitie ont eu l’impression – à tort ou à raison – que les regards portés sur eux ont changé après la perte de leurs cheveux. Nous nous trouvons donc en présence d’un problème purement physique, non dangereux, mais qui dans la société actuelle peut se muer pour devenir un fardeau psychologique considérable. En causes : le regard des autres, mais aussi certaines discriminations pouvant se produire dans des milieux professionnels ou privés.
Certaines études ont en effet démontré que les personnes chauves ont, à compétences égales, un tiers de chances en moins de décrocher un emploi. De là à considérer cette étude comme une vérité généralisable à tous les domaines, il y a un monde, mais elle démontre malgré tout que la discrimination basée sur la calvitie est bien réelle. Beaucoup de problèmes peuvent survenir dans la vie et avoir un effet sur l’apparence. Dans sa manière de blesser la psyché, la calvitie est semblable à l’acné ; une maladie de la peau touchant certains adolescents au cours de la puberté. Dans les deux cas, le regard des autres semble être affecté, entraînant des angoisses et une plus grande difficulté à s’intégrer dans l’environnement.
D’aucuns diront qu’il existe pire problème que la calvitie, ce qui n’est pas nécessairement faux. Mais il ne faut pas oublier que l’humanité est composée d’individus conçus pour être sociables. Notre vie à tous consiste en des interactions avec nos congénères, et de ces interactions résultent un désir de plaire, d’impressionner, d’être respecté, de progresser. Chez certains, la calvitie vient bousculer la poursuite de ces désirs en les accablant du poids de l’apparence changée. De là, il est aisé de tomber dans le manque de confiance, jusqu’à se sentir jugé par des regards innocents, et provoquer une spirale descendante vers des états dépressifs ou de l’isolement.
Alors, si l’on souffre psychologiquement de l’alopécie, quelles solutions s’offrent à nous ?
Essayer de s’accepter peut être une solution. Pour ceux qui en souffrent, ce n’est pas facile, il faut bien l’admettre. Cependant le processus d’acceptation de soi est un travail qu’il est toujours bon de mener, quel que soit le problème qui en est à l’origine.
L’autre solution réside dans la greffe de cheveux. Ce n’est pas un acte anodin ; il s’agit d’une procédure chirurgicale et en tant que telle doit répondre à de nombreux critères de savoir-faire et de sécurité. Par ailleurs, la greffe capillaire peut représenter un budget, proportionnel au nombre de greffons requis pour l’opération. Il s’agit néanmoins d’une solution définitive, au résultat qui de nos jours est totalement naturel.
Qu’importe le chemin que vous empruntez pour ne plus souffrir de votre calvitie, sachez que vous n’êtes pas le seul. C’est un problème commun qui malheureusement ne nous affecte pas tous de la même manière, comme bien des événements de la vie.
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